Christian KRUMB – Cabinet de psychothérapie
Thérapie individuelle
La thérapie comme un voyage à la rencontre de soi
La psychothérapie comme un voyage… Il y a deux façons de voyager : soit on se fixe une destination et on choisit le chemin le plus rapide pour y parvenir. Soit on choisit une direction, un horizon, et chaque pas devient, l’un après l’autre, notre destination et le chemin devient le but, un peu comme une Odyssée, un voyage à la rencontre de soi, un retour à la maison, à la fois vers la Source, et vers notre destinée. Ce qui importe alors, ce n’est pas d’accumuler les milles, mais de faire de chaque escale, chaque paysage visité, une véritable expérience de vie, la vie même ! La vie comme horizon sans cesse repoussé. C’est pourquoi dans le fond peu importe d’atteindre ou non la destination qu’on s’était fixé au départ, puisque c’est le voyage lui-même qui devient aventure, gage d’étonnement, d’émerveillement, de satisfaction et de succès, et au bout du compte de changement et de croissance. L’important quand on s’engage dans une telle voie étant d’y être pour de bon. Ce n’est finalement pas tant de « changer » d’air, d’environnement, d’être dépaysé, c’est cesser de vouloir devenir quelqu’un d’autre, cesser de vouloir s’améliorer, d’arrêter la lutte contre soi, et de laisser le voyage nous transformer, pour se rencontrer vraiment, et entrer dans un rapport apaisé, amical avec soi. Pacifier la relation à soi aide à s’ouvrir sur le monde, les yeux grand ouverts, et à tisser des relations à la fois plus curieuses, et plus bienveillantes aux autres. Une base de confiance dans le voyage sans but qu’est la vie.
Une thérapie orientée « ressources »
Si la thérapie nous aide à mettre en lumière nos blocages, nos patterns et nos schémas de répétition, il s’agit avant tout d’adopter une attitude plus amicale et plus bienveillante à soi, plus ouverte et créative à notre existence, et de retrouver confiance dans l’existence, tout autant que dans nos élans, notre capacité à faire des choix qui soient bons pour soi et dans notre humanité. Nous souffrons le plus souvent d’ignorance et d’être coupé de la source de vitalité en soi, notre potentiel de ressources et de santé primordiale, qui seule peut nous permettre de dépasser tout ce qui entrave d’être pleinement nous-mêmes et de vivre. Plonger à la source en soi peut mener à de profondes remises en question et nous confronter à nos zones d’ombres comme des lumière : c’est aussi une voie de libération, aventureuse, intense, passionnante, dans un cadre soutenant et sécure.
Une exploration centrée sur la relation
En tant qu’êtres humains, nous sommes des êtres de “relation”. C’est pourquoi la relation est l’axe privilégié du travail thérapeutique : relation de soi à soi d’abord, relation à l’autre dans l’intimité, relation au groupe sur le plan social, et relation à plus grand que soi, notre génie singulier, et relation à notre humanité la plus nue et vulnérable, relation au mystère même de l’existence, à notre finitude… Or nous vivons coupés de nous-mêmes, s’accrochant à des identités extérieures, essayant de nous conformer en vain à ce que l’on croit que l’on attend de nous, sans jamais y parvenir. Cette façon d’exister inauthentique, puisque ne s’enracinant pas en soi, nous laisse le sentiment de passer à côté de son existence, qui lui donne un goût absurde et vain. En Gestalt, nous croyons que notre singularité et notre authenticité apparaissent non dans la séparation ou la protection de l’influence des autres, mais dans la confrontation au monde et que nous ne nous révélons à nous-mêmes à travers ce que notre environnement nous renvoie. Au lieu d’attendre qu’on nous assigne une place, il s’agit de la prendre.
Face à face et cœur à cœur
Au-delà des techniques utilisées, la relation thérapeutique, en face à face, de cœur à cœur est au cœur du processus de transformation. C’est en effet dans l’espace ouvert par la rencontre qui se construit entre le consultant et le praticien que tout se joue. En Gestalt-thérapie, l’accompagnement individuel met en relation consultant et praticien dans un face à face, cœur à cœur, à égale hauteur de regard. Une relation dans laquelle le thérapeute, maîtrisant ses outils, comme un guide et un accompagnant peut mettre à profit son expérience. Il n’est cependant expert que de lui-même. Son rôle est d’être pleinement présent, attentif à tous les mouvements qui se jouent à l’endroit de la rencontre… pour permettre à la personne de prendre conscience de la façon dont elle interagit avec l’extérieur, et trouver plus de souplesse et de créativité, pour que sa dynamique d’existence soit bien en adéquation avec son désir et son mouvement d’être. Dans cette relation, le thérapeute est à la fois surface de projection, miroir, pouvant témoigner à des endroits où le consultant semble aveugle à lui-même, de tout ce qui se déploie de son existence, et co-créateur et acteur de la situation, impliqué tout en étant un pas en dehors, à la juste distance.
Permission et protection
Pour que la magie de cette rencontre puisse avoir lieu, la relation consultant – praticien se situe dans un “cadre” particulier, périmètre éthique qui assure la bonne tenue et la sécurité nécessaires au dévoilement et à la libre expression de soi que demande le travail, et laisse le champ libre à des expérimentations nouvelles et créatives. En tant que thérapeute, mon rôle est de garantir le respect de ce cadre de sécurité, et de favoriser et maintenir les conditions les plus propices qui soient pour permettre au consultant de se rendre visible, se révéler et s’exprimer sans crainte du jugement, en se sentant vu, entendu et accueilli, que ce soit dans ses élans, son désir, mais aussi à ses doutes et à ses peurs, quand il est confronté à ses propres résistances au changement, freins à la thérapie elle-même, qui se posent parfois pendant le travail. Ces obstacles, le cadre permet de les approcher et de les considérer avec sérénité pour pouvoir les dépasser et en faire des leviers de transformation.
Un cadre éthique
Le cadre éthique engage le thérapeute autant que le consultant. Le thérapeute a pour rôle de garantir le respect du cadre fixé : horaires, paiement des séances… Mais aussi confidentialité des échanges : ce qui se dit dans le cabinet ne sort pas du cabinet. Pas de passage à l’acte ni violent ni sexuel. Expression authentique de soi, liberté de parler, légitimité de se taire, parfois. Expression d’un ressenti plutôt qu’un jugement. Rester centré sur soi : dire Je plutôt que On ou Tu/Vous. d’accord avec le désaccord, confortable avec l’inconfort : le consultant est amené à remettre en questions ses façons de voir les choses, déconstruire des croyances limitantes, habitudes parfois très fortement ancrées, ce qui peut le conduire à vivre de l’inconfort et du désagréable, conditions nécessaires pour expérimenter du nouveau. Mais il le fera toujours en respectant son rythme : prise de risque, mais pas de mise en danger.
Concernant les règles éthiques, conformément aux exigences de la profession, j’adhère à un code de déontologie. Conformément à ce code de déontologie, j’ai suivi une longue formation théorique et pratique, je continue de me former, et ma pratique est supervisée.
Des règles de fonctionnement claires
Sur le plan de l’organisation, le cadre fixe le prix, le rythme et la durée des entretiens. Il exige assiduité et engagement de la part du consultant : toute séance annulée moins de 48 heures à l’avance reste due. Si pour une raison ou une autre le consultant décide d’interrompre la thérapie, il s’engage à une ou deux séances de clôture, qui doivent permettre au consultant d’éclairer son choix, et d’établir un bilan du chemin accompli, et puis au thérapeute comme au consultant de se libérer de leurs engagements réciproques.
Quelle pratique choisir : Gestalt-thérapie ou Système familial intérieur ? EMDR, comment sortir de l’anxiété et des traumatismes ? L’harmonisation globale, pour trouver la paix intérieure et nourrir la santé ?